Le nouveau décor du coworking en Belgique

Silversquare : prestigieux, central et créatif pour tout métier

À Bruxelles, l’avenue Louise, autrefois résidentielle, regorge de boutiques et de bureaux. Celle-ci se réinvente et s’ouvre maintenant à une toute nouvelle clientèle. Ceci est le cas du côté de l’habitat et de ceux des mondes du commerce et de l’office. Non loin des axes principaux, du centre historique de la capitale belge et du Bois de la Cambre, sa situation demeure chic et stratégique. Dans ce contexte, la marque Silversquare donne accès à ce qui se fait de mieux dans le workspace aujourd’hui. Là, SQ Louise et SQ Bailli sont les fleurons du groupe. Un pionnier en Belgique et en Europe depuis 2007.

Salles de réunion et d’évènementiel, places de parking pour les voitures et les vélos électriques, jardin privatif, café, cours de yoga à la carte et pléthore d’endroits dédiés à la relaxation, pour faire une pause, sont inclus dans les prestations proposées par Silversquare. Ses tarifs mensuels sont adaptés à une variété de budgets. Une offre pour chaque type d’entreprise a été dessinée : un pass journalier, par mois ou même un bureau individuel rien à qu’à soi. Plus de 2 500 membres sont à ce jour séduits par ce concept sur-mesure.

Huit implantations existent actuellement. Leurs endroits sont clés. SQ Central vient d’ouvrir ses portes au cœur de Bruxelles, à la gare Centrale. D’autres se concrétiseront dans la ville d’ici 2023, tout près du musée Kanal – Centre Pompidou, ainsi qu’ailleurs : à Liège, au pied d’Anvers-Central et prochainement à Louvain-la-Neuve.

Art, architecture et mode font réunion

Le travail nomade et le télétravail deviennent des heureux prétextes pour découvrir et s’inspirer des toutes dernières tendances en design et en art contemporain. Des espaces de coworking créatifs à Bruxelles comme ceux de Silversquare permettent même de les vivre en avant-première, au gré de la location d’un bureau ou dans le cadre de la recherche d’un meeting space pour organiser ses réunions en équipe.

Fondateur et CEO de Silversquare, Axel Kuborn explique pourquoi cette démarche lui confère le succès. « La particularité de Silversquare est de créer des espaces en collaboration totale avec des créatifs de renom. Nous convions des artistes, stylistes, et même musiciens, à penser totalement l’architecture intérieure de nos lieux. Lionel Jadot, Jean-Paul Lespagnard, Lous & The Yakuza… Aucun d’entre eux n’est designer industriel. Leur vision est sans limite. Et elle peut donner des ailes aux métiers les plus classiques. » L’importante galerie bruxelloise Maniera et les architectes de son catalogue dont Doorzon, Richard Venlet et Jo Taillieu, ont ainsi aménagé le Silversquare Central avec leur mobilier atypique.

La décision de ne pas faire du copier-coller dans l’aménagement d’intérieur et la décoration de ses espaces permet à Silversquare d’approcher et de fédérer des électrons libres, ce qui le différencie nettement dans le secteur du bureau partagé. Le résultat ? La possibilité de fédérer l’adhérence d’une toute nouvelle clientèle, celle qui est plutôt habituée à investir dans son logement que dans un bureau en commun. « Silversquare est désormais visible et reconnu auprès d’un public premium, qui a les moyens de ses ambitions et qui a un intérêt fort pour la création et tout ce qui est nouveau. » Leurs profils ? Des boîtes qui ont le vent en poupe en architecture, propriété intellectuelle, intelligence artificielle, services digitaux et même compatibilité (Naïf, Wiplaw, Retviews, NodalView, Cherry Accounting).

Services sur-mesure et invités de marque

Avec leurs conférences aux thématiques économiques ou encore leurs expositions éphémères à destination de leur communauté, les acteurs belges du coworking ne manquent pas d’idées. La raison est que le marché évolue vite.

Quel est le futur du travail après la pandémie ? Plus de 30% des mètres carrés en milieu urbain, habituellement dédiés aux bureaux conventionnels, vont être transformés en bureaux flexibles dans les prochaines années. Jour après jour, les besoins de flexibilité et de transparence ne peuvent exister sans une place importante donnée à l’importance de se démarquer avec des lieux vraiment uniques qui sont aussi des accélérateurs de croissance.

« Nous sommes nés des besoins de notre clientèle (PME, scale-ups et indépendants) pas d’une opportunité immobilière », précise Axel Kuborn. « L’interaction au sein de notre communauté — entre nos utilisateurs — reste primordiale. Nous veillons à ce qu’elle soit active chez nous, qu’elle connecte à autrui et qu’elle génère de nouvelles opportunités business, voire un chiffre d’affaires supplémentaire. Enfin, qu’elle permette de générer des projets innovants. »

Fosbury & Sons : développer son activité dans de superbes architectures

Boitsfort, de Fosbury & Sons est l’exemple parfait d’un flex office ultra sophistiqué : une solution chic de smart working.

Au sud de la capitale européenne, ce joyau historique de l’architecture belge accueille une station de travail à nul autre pareil. L’extérieur comme l’intérieur de cette tour ressemble à s’y méprendre au reportage d’un magazine d’architecture et de design. Et pour cause, le bâtiment est l’œuvre de l’architecte brutaliste Constantin Brodzki. L’identité remarquable, et immanquable, de ce monolithe en béton de neuf étages est rassembleuse. Les designs et luminaires de Jules Wabbes sont comme à la maison dans cette icône architecturale des seventies. Le résultat est agréable pour y travailler et surtout bluffant. Grâce à ce cadre original et sans aucun doute emblématique, Fosbury & Sons peut collaborer de temps à autre avec des marques incontournables, comme le constructeur automobile Audi, pour des lancements de produits auprès de son audience de jeunes cadres dynamiques et profils multilingues.

Le groupe hollandais qui a construit ce projet est l’auteur d’autres espaces de coworking à Bruxelles (Alfons) et à Anvers (Harmony). Ceux-ci mettent respectivement l’accent sur l’aspect green (une ancienne usine rénovée) et cosy (un esprit d’appartement avec des œuvres d’artistes de toute première importance comme Damien Hirst). L’immeuble de ce dernier fut dessiné par un grand nom du modernisme : Léon Stynen. Du mobilier vintage y a été inséré avec parcimonie et grand sens du style, pour le confort et pour en mettre plein la vue.

BuzzyNest : stimuler son réseau dans la convivialité

Local et ambitieux, BuzzyNest va faire éclore plusieurs de ses « nids » dans les mois à venir. Un jeu de mot comme aime l’énoncer John John Goossens, son créateur.

Son compétiteur ? Rien de moins que l’Américain WeWork. Une star dans le genre qui vient de faire l’objet d’une alliance avec Cushman & Wakefield. Un géant dans l’immobilier d’entreprise dont le réseau est étendu en Belgique. La différence ? BuzzyNest préfère la périphérie au centre-ville. Un esprit que l’on retrouve chez des nouveaux nés du flex desk tel FridayCowork et ses antennes agréables tout autour de la province anversoise. Toutes sont doublées de showrooms qui permettent aux jeunes entreprises du secteur commercial et du marketing d’exposer leurs nouveaux produits pour leurs présentations ouvertes aux prescripteurs et aux influenceurs. L’une d’entre elles dispose même d’un toit-terrasse avec une belle vue sur le Museum aan de Stroom (MAS).

Les entrepreneurs du digital et de l’UX tout comme les agences de communication créative à l’instar de Trust Studio sont aussi des habitués du réseau FridayCowork. Ils choisissent ces lieux de coworking à Anvers pour leurs prix accessibles (tarification à partir de la demi-journée) et leurs ambiances de lofts à taille humaine, parsemées de plantes et baignées de lumière.

Jouant pour sa part dans la cour des grands du coworking haut de gamme, BuzzyNest mise avant tout sur une atmosphère non seulement d’esprit architecturale et luxueuse mais aussi durable, et un accueil sans faille pour ses aficionados. Leurs fidèles sont des noms belges de l’e-commerce d’entreprise à entreprise, du développement de logiciels et des métiers de l’informatique et de la data tels B2Boost, RGW et Artrix. « Le look & feel et la haute qualité de service qui anime BuzzyNest en font un produit très attractif pour les employés et les patrons d’éminentes entreprises belges et internationales », souligne John John Goossens. « La transparence du design contemporain et les matériaux recyclés que nous utilisons sont en symbiose avec les environnements proches de la nature où nous nous situons, à La Hulpe, où nous avons ouvert en 2017, Boitsfort et Courtrai. »

Point d’architecture de collection ou de cartes blanches artistiques chez BuzzyNest mais des shows d’art « accessible », pensés par la fondation de l’entreprise. Ici, l’intelligence collective prévaut. Les sociétés grandissent avec BuzzyNest, et achètent maintenant des plateaux entiers en demandant à la marque de les aménager avec leur savoir-faire. « Beaucoup de grandes structures et de multinationales en assurance, banque et télécommunication vont prochainement se régionaliser ou décentraliser leurs services et réduire leur effectif, et donc leurs bureaux. Ce sont leurs demandes que nous traitons principalement aujourd’hui. »

Des lieux de cohésion et d’appartenance qui évoquent les concepts d’aménagements de nombreuses grands éditeurs comme Vitra et son concept Club Office, pour lequel le designer italien Antonio Citterio a signé plusieurs produits.

S’inscrire à ces véritables clubs privés offre donc la possibilité d’une évolution sociale et d’une efficacité significative pour développer son entrepreneuriat et sa productivité, tout en alliant l’utile à l’agréable. Une sophistication de tous les jours. Les tarifs de ces business center et centres de coworking ? Les premiers prix pour ce type d’avantage démarrent autour de 395 euros par mois. Une adhésion mensuelle avec une place flexible dans ces open space, avec domiciliation de l’entreprise, a un coût entre 250 et 295 euros en moyenne. Généralement, il faut compter un minimum de 30 euros par jour pour un accès quotidien à ces espaces, jusqu’à près de 1 000 euros par mois pour un bureau privatif à sa mesure.